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Le Temps de l'innocence par Edith Wharton ont été vendues pour EUR 7,00 chaque exemplaire. Le livre publié par Flammarion. Il contient 312 pages et classé dans le genre Livres. Ce livre a une bonne réponse du lecteur, il a la cote 4.1 des lecteurs 618. Inscrivez-vous maintenant pour accéder à des milliers de livres disponibles pour téléchargement gratuit. L'inscription était gratuite.
Description du livre Le Temps de l'innocence : "Les femmes devraient être libres, aussi libres que nous le sommes" - 7 internautes sur 7 ont trouvé ce commentaire utile."Les femmes devraient être libres, aussi libres que nous le sommes"
Par Unity
Jusqu’au chapitre 5, l’intrigue progresse très paresseusement quand, soudain, lors d’un repas avec ses futurs beaux-parents, le sage Newland s’élève pour prendre sa défense : « Qui a le droit de refaire sa vie, si ce n’est elle ? Je suis écœuré de l’hypocrisie qui veut enterrer vivante une jeune femme parce que son mari lui préfère des cocottes. Les femmes devraient être libres, aussi libres que nous le sommes, déclara-t-il, faisant une découverte dont il ne pouvait, dans son irritation, mesurer les redoutables conséquences. » Terrible passage. Le revirement du personnage, le tournant tout nouveau que prenait l’histoire sous la plume d’une femme née en 1862 m’a véritablement laissée sous le choc. Il avait osé ! Impossible, après cela, de ne pas tourner la page pour ne pas passer au chapitre suivant, puis, de dévorer finalement tous les autres, car une question obsédante nous tient jusqu’à la fin : Newland pourra-t-il aller jusqu’au bout de sa pensée ?Je vous laisse le suspens, dire serait gâcher le plaisir d’une écriture qui sait jouer sur les émotions tout en critiquant vivement l’aristocratie américaine de la Belle Epoque. Edith Wharton n’est pas tendre, son réalisme est mordant, son style ne manque pas de piquant. C’est assez jubilatoire. J’aime sa façon de souligner des énormités sur un air apparemment détaché.Newland perd ses idéaux romantiques au moment oùil les obtient. Sa fiancée, la belle et vertueuse May, n’est rien d’autre qu’une âme préformatée. Comment, se rend-il compte, une jeune fille à qui l’on empêche de vivre jusqu’à son mariage peut-elle avoir assez de maturité pour élever son esprit ? Son regard change, il voit dans les yeux de toutes les épouses de son entourage une expression vide et enfantine de personnes qui n’ont jamais grandi, jamais souffert, jamais vécues par elles-mêmes. Rien à voir avec Madame Olenska qui lui renvoie un quelque chose de douloureux et aiguisé. Edith Wharton dénonce un monde oùles femmes sont condamnées à garder une âme puérile ou, comme madame Olenska – et comme elle-même – obligée de se battre pour s’extirper de codes dans lesquels on cherche sans cesse à les emprisonner.Le portrait de May est assez édifiant. On ne peut s’empêcher de sourire aux sarcasmes froidement réalistes qui l’affligent tout au long du roman. L’épouse idéale ne devient finalement rien de plus qu’un produit de sa société, un genre de robot dont toutes les paroles, réactions et même pensées sont prévisibles. Au désespoir, Newland ne pourra qu’en arriver à ces réflexions : « en somme, elle avait toujours eu le même point de vue : celui du monde qui les entourait » « Pourquoi émanciper une jeune femme qui ne se doutait pas qu’elle fut sous un joug ? ».Tout en se tenant à l’écart d’une amère rancune, Edith Wharton se contente d’un constat, comme un médecin établirait le diagnostique d’une maladie. Elle nous montre une société « innocente », oùhomme et femme pensent comme ils le devraient, enfermés dans une prison dorée qui s’acharne à ignorer les sentiments. De la même manière, la fin nous montrera à quel point la société a changé après la première-guerre mondiale, sans que cette génération vieillissante n’en ait rien vu. La voix de Wharton est forte, elle est de ces auteurs féminins forts, qui, sortis de leur condition grâce à leur intelligente, savent en montrer les travers, et savent aussi qu’elles sont des exceptions car, finalement, May n’est peut-être pas stupide, mais son esprit n’a pas la capacité de fonctionner autrement que par mimétisme. Le temps de l’innocence pose aussi la question de l’absurdité d’une vie trop protégée avant le mariage, et de la difficulté de s’entendre en amour avec une personne qui n’en connaît rien. C’est aussi un témoin important de son temps, qui a l’intérêt de nous présenter un monde à l’aube d’une mutation sociale. Lorsque, vingt-sept ans plus tard tout a changé, on ne s’étonne pas qu’une société trop fragile à force d’hypocrisie ait succombé. Titre: Le Temps de l'innocence Auteur(s): Edith Wharton Editeur: Flammarion Année d'édition: 1993 Etat: Occasion - Bon ISBN : 9782080707864 Commentaire: Salissures sur la tranche. Ammareal reverse jusqu'à 15% du prix net de ce livre à des organisations caritatives. Chez Ammareal nous vendons des livres d'occasion en ligne fournis par nos partenaires bibliothèques et associations.Nous reversons une part du prix de chaque livre à nos partenaires et à des organisations caritatives.Ce que nous ne vendons pas nous le donnons, ce que nous ne donnons pas nous le recyclons.Newland Archer, symbole de toute une société imbue d'elle-même, devient, sous la plume d'Edith Wharton, l'incarnation d'un espoir avorté. A la veille de ses fiançailles avec la chaste May Welland, appartenant comme lui à la plus haute caste new-yorkaise des années 1870, il rencontre Ellen Olenska, comtesse désargentée, sensuelle et éprise de liberté. Mais il ne trahira jamais ses principes ; sa passion le condamne donc à une vie d'amertume. Dans ce conflit entre l'individu et le groupe, Wharton maîtrise à merveille l'art de la suggestion. Sans frasques, subtilement, sur un ton qui mêle ironie et observation clinique, la romancière invite le lecteur à relire le thème de l'innocence sous un jour nouveau et le surprend sans cesse, jusque dans l'ultime ressort dramatique par lequel elle ramène au premier plan le souvenir de May, signifiant ainsi que Le Temps de l'innocence est révolu et qu'une ère de liberté est désormais envisageable. Cette satire de l'hypocrisie et de la recherche du bon ton, prix Pulitzer en 1920, est donc l'illustration de ce à quoi la romancière a échappé en menant sa vie à l'inverse de son héros. --Sana Tang-Léopold Wauters
Par Unity
Jusqu’au chapitre 5, l’intrigue progresse très paresseusement quand, soudain, lors d’un repas avec ses futurs beaux-parents, le sage Newland s’élève pour prendre sa défense : « Qui a le droit de refaire sa vie, si ce n’est elle ? Je suis écœuré de l’hypocrisie qui veut enterrer vivante une jeune femme parce que son mari lui préfère des cocottes. Les femmes devraient être libres, aussi libres que nous le sommes, déclara-t-il, faisant une découverte dont il ne pouvait, dans son irritation, mesurer les redoutables conséquences. » Terrible passage. Le revirement du personnage, le tournant tout nouveau que prenait l’histoire sous la plume d’une femme née en 1862 m’a véritablement laissée sous le choc. Il avait osé ! Impossible, après cela, de ne pas tourner la page pour ne pas passer au chapitre suivant, puis, de dévorer finalement tous les autres, car une question obsédante nous tient jusqu’à la fin : Newland pourra-t-il aller jusqu’au bout de sa pensée ?Je vous laisse le suspens, dire serait gâcher le plaisir d’une écriture qui sait jouer sur les émotions tout en critiquant vivement l’aristocratie américaine de la Belle Epoque. Edith Wharton n’est pas tendre, son réalisme est mordant, son style ne manque pas de piquant. C’est assez jubilatoire. J’aime sa façon de souligner des énormités sur un air apparemment détaché.Newland perd ses idéaux romantiques au moment oùil les obtient. Sa fiancée, la belle et vertueuse May, n’est rien d’autre qu’une âme préformatée. Comment, se rend-il compte, une jeune fille à qui l’on empêche de vivre jusqu’à son mariage peut-elle avoir assez de maturité pour élever son esprit ? Son regard change, il voit dans les yeux de toutes les épouses de son entourage une expression vide et enfantine de personnes qui n’ont jamais grandi, jamais souffert, jamais vécues par elles-mêmes. Rien à voir avec Madame Olenska qui lui renvoie un quelque chose de douloureux et aiguisé. Edith Wharton dénonce un monde oùles femmes sont condamnées à garder une âme puérile ou, comme madame Olenska – et comme elle-même – obligée de se battre pour s’extirper de codes dans lesquels on cherche sans cesse à les emprisonner.Le portrait de May est assez édifiant. On ne peut s’empêcher de sourire aux sarcasmes froidement réalistes qui l’affligent tout au long du roman. L’épouse idéale ne devient finalement rien de plus qu’un produit de sa société, un genre de robot dont toutes les paroles, réactions et même pensées sont prévisibles. Au désespoir, Newland ne pourra qu’en arriver à ces réflexions : « en somme, elle avait toujours eu le même point de vue : celui du monde qui les entourait » « Pourquoi émanciper une jeune femme qui ne se doutait pas qu’elle fut sous un joug ? ».Tout en se tenant à l’écart d’une amère rancune, Edith Wharton se contente d’un constat, comme un médecin établirait le diagnostique d’une maladie. Elle nous montre une société « innocente », oùhomme et femme pensent comme ils le devraient, enfermés dans une prison dorée qui s’acharne à ignorer les sentiments. De la même manière, la fin nous montrera à quel point la société a changé après la première-guerre mondiale, sans que cette génération vieillissante n’en ait rien vu. La voix de Wharton est forte, elle est de ces auteurs féminins forts, qui, sortis de leur condition grâce à leur intelligente, savent en montrer les travers, et savent aussi qu’elles sont des exceptions car, finalement, May n’est peut-être pas stupide, mais son esprit n’a pas la capacité de fonctionner autrement que par mimétisme. Le temps de l’innocence pose aussi la question de l’absurdité d’une vie trop protégée avant le mariage, et de la difficulté de s’entendre en amour avec une personne qui n’en connaît rien. C’est aussi un témoin important de son temps, qui a l’intérêt de nous présenter un monde à l’aube d’une mutation sociale. Lorsque, vingt-sept ans plus tard tout a changé, on ne s’étonne pas qu’une société trop fragile à force d’hypocrisie ait succombé. Titre: Le Temps de l'innocence Auteur(s): Edith Wharton Editeur: Flammarion Année d'édition: 1993 Etat: Occasion - Bon ISBN : 9782080707864 Commentaire: Salissures sur la tranche. Ammareal reverse jusqu'à 15% du prix net de ce livre à des organisations caritatives. Chez Ammareal nous vendons des livres d'occasion en ligne fournis par nos partenaires bibliothèques et associations.Nous reversons une part du prix de chaque livre à nos partenaires et à des organisations caritatives.Ce que nous ne vendons pas nous le donnons, ce que nous ne donnons pas nous le recyclons.Newland Archer, symbole de toute une société imbue d'elle-même, devient, sous la plume d'Edith Wharton, l'incarnation d'un espoir avorté. A la veille de ses fiançailles avec la chaste May Welland, appartenant comme lui à la plus haute caste new-yorkaise des années 1870, il rencontre Ellen Olenska, comtesse désargentée, sensuelle et éprise de liberté. Mais il ne trahira jamais ses principes ; sa passion le condamne donc à une vie d'amertume. Dans ce conflit entre l'individu et le groupe, Wharton maîtrise à merveille l'art de la suggestion. Sans frasques, subtilement, sur un ton qui mêle ironie et observation clinique, la romancière invite le lecteur à relire le thème de l'innocence sous un jour nouveau et le surprend sans cesse, jusque dans l'ultime ressort dramatique par lequel elle ramène au premier plan le souvenir de May, signifiant ainsi que Le Temps de l'innocence est révolu et qu'une ère de liberté est désormais envisageable. Cette satire de l'hypocrisie et de la recherche du bon ton, prix Pulitzer en 1920, est donc l'illustration de ce à quoi la romancière a échappé en menant sa vie à l'inverse de son héros. --Sana Tang-Léopold Wauters
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